Lumière Fourmi

68 rue Pierre Corneille, Lyon 3
04 78 05 38 40

3 salles entièrement rénovées (maitrise d’œuvre : Gilbert Long Architectures) • 
Projections numériques • Son Dolby 7.1 • Une quinzaine de séances chaque jour

Salle 1     63 places
Salle 2     40 places
Salle 3     34 places

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Récit de l’un des plus anciens cinémas de Lyon


Créé en 1914 par Jules Melchior Pinard, qui exploite alors deux autres cinémas sur Lyon, le Berthelot (actuel Comœdia) et le Saxe (actuel Théâtre Tête d’Or), le cinéma la Fourmi est l’une des plus anciennes salles de Lyon. Il s’appela d’abord le « Lafayette » et comportait une salle unique de 200 places. Il fut rebaptisé ensuite le « Miracles » de 1934 à 1935, puis « Le Caméo » en 1936, avant de prendre le nom de « La Fourmi » à partir de 1937. Le cinéma, longtemps salle unique, devient dans les années 1970 un complexe, avec la création de deux salles supplémentaires.

Le 30 septembre 2012, la salle cesse son activité. François Keuroghlian, propriétaire et animateur du lieu depuis 1974, sollicite l’aide de l’Institut Lumière pour que le cinéma continue d’exister malgré son départ. Après diverses consultations, l’Institut Lumière accepte le principe de racheter le fonds de commerce et de reprendre les salles. Les travaux commencent à la fin de l’année 2014 et s’achèvent fin juillet 2015. La salle rouvre ses portes le mercredi 9 septembre 2015.


Pourquoi « La Fourmi » ?


Le cinéma fut baptisé « La Fourmi » en écho à la salle municipale de la Cigale (aujourd’hui Théâtre Tête d’Or), située à deux pas de là, à l’angle du cours Lafayette et de l’avenue de Saxe.

Aujourd’hui bien connu des habitués, ce nom a été conservé en hommage à son emblématique propriétaire François Keuroghlian, qui fut l’âme des lieux pendant plus de trois décennies. Plus qu’un nom, la fourmi est le symbole visuel du cinéma. Dans le cadre de la rénovation, il a donc naturellement été décidé d’arborer ce symbole : le profil de l’animal est dessiné en façade et est brodé sur le dossier de chacun des fauteuils des trois salles de la rue Pierre Corneille.


Une rénovation sous le signe du confort


L’architecte Gilbert Long, spécialisé en construction et en rénovation de salles de cinéma, a été désigné pour concevoir la « nouvelle » Fourmi.
La commande consistait à reprendre et moderniser totalement les lieux. L’ensemble du site a donc fait l’objet de travaux importants. Tout en respectant les volumes et la répartition des trois salles (dont différentes contraintes de sécurité et de confort de vision ont réduit la capacité en fauteuils), l’architecte a procédé à l’aménagement des lieux de projection, à la rénovation de la façade, à une certaine aération des espaces, au respect des normes de sécurité, à l’implantation de systèmes de chauffage/climatisation, et surtout à l’installation de projecteurs numériques. Tout a été changé et repensé, des écrans au meuble d’accueil, des escaliers et des couloirs à l’éclairage avec la mise en place de plafonds étoilés.

Le cinéma Lumière Fourmi est désormais composé de trois salles de 34, 39 et 63 places, un peu moins que lors de sa transformation en multiplexe au milieu des années soixante-dix. La perte de fauteuils s’explique par le respect des conditions de sécurité et par le souci d’apporter un maximum de confort de vision pour les spectateurs, espacement des rangées et échappée des têtes.


Une ligne directrice : soutenir le cinéma d’art et d’essai sous toutes ses formes


Traditionnellement fréquenté par des habitants du quartier et du 3e arrondissement, le cinéma Lumière Fourmi a su préserver son esprit de cinéma de quartier tout en accueillant désormais un plus large public.

La France est un pays où tous les cinémas ont le droit d’exister et les films de sortir. La Fourmi, par sa programmation éclectique, apporte sa contribution à cette belle idée. La salle prolonge ainsi la ligne éditoriale historique du lieu : films d’art et essai en sortie nationale, affichage en continuation de films ayant quitté les écrans et reprises des meilleurs films de la saison. L’avènement du numérique ayant fait revenir le patrimoine dans les salles commerciales, quelques rééditions de films classiques viennent ponctuer la grille des programmes. Le matin, la salle s’ouvre également aux enfants et aux scolaires, soutenue dans cette politique par le CNC et la Région Rhône-Alpes.